Portraits et témoignages d'étudiants en master

Claire

Lauréate de PGSM, programme des bourses de master de la FSMP, Claire Launay a intégré en 2014 le master Mathématiques et Modélisation de l'Université Paris Descartes.
J'ai commencé mes études dans une classe préparatoire Lettres et Sciences Sociales, puis j'ai continué en licence de mathématiques à l'Université Paris Descartes. Aujourd'hui, je suis en première année du master Mathématiques et Modélisation. J'aimerais poursuivre mes études en deuxième année en suivant la spécialité Mathématiques, Vision, Apprentissage. La FSMP m'a permis d'être indépendante financièrement et de pouvoir entièrement me consacrer à mes études.




Mariano


Lauréat 2014 du programme PGSM International, Mariano Rodriguez Guerra était étudiant à l'Université de La Havane avant de venir à Paris.
Grâce à la FSMP, je suis actuellement en première année du master Mathématiques et Modélisation de l'Université Paris Descartes. Suivre cette formation de haut niveau me permet de mieux saisir le lien entre mathématiques et applications. En particulier, l'analyse de signaux et d'images est l'une des applications que je préfère. Je serais ravi d'avoir à nouveau le soutien de la FSMP pour poursuivre mon rêve.  






Giulia

Giulia Saccà est une étudiante italienne. Elle a bénéficié d'un crédit d'intervention de la Fondation pour venir faire sa deuxième année de Master à Paris.

 "Je suis étudiante en Mathématiques en dernière année de Master à l’Université La Sapienza, à Rome.

L’année dernière, dans le cadre du programme Erasmus, j'ai pu étudier à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6), ce qui m'a fourni l’occasion de travailler dans un système universitaire assez différent de celui d’où je viens. C’est toujours très intéressant de connaître des méthodes différentes d‘organisation de l’enseignement des Mathématiques.

Pendant mon séjour, j’ai eu le loisir de parler avec le Professeur Claire Voisin qui m’a annoncé son intention de tenir des cours de M2 pour l’année suivante et m’a proposé de revenir à Paris pour cette occasion. J’ai tout de suite pensé que cela pouvait être une occasion formidable de suivre des cours d’une mathématicienne comme Claire Voisin et de continuer mon expérience française. La Fondation Science Mathématique de Paris m’a donné les moyens de la réaliser ! On m’a accueillie très aimablement en me donnant tout ce qu’il me faut pour bien travailler et vivre à Paris.

En Italie j’avais commencé à préparer, sous la direction de Enrico Arbarello, un mémoire du M2 sur les espaces des modules des courbes. Le premier cours que je suis en train de suivre traite les espaces des modules en géométrie algébrique et analytique et cela me permettra de continuer à travailler sur ce que j’ai commencé à Rome. La deuxième partie du cours aussi est liée aux espaces des modules, mais plutôt du point de vue de la géométrie différentielle, symplectique et kaehlerienne. J’aime beaucoup quand on peut voir les choses a partir de plusieurs points de vue!

Je n’ai pas encore choisi le sujet précis de mon mémoire (que je vais soutenir à mon retour à Rome), mais je voudrais bien faire quelque chose qui lie ce que je vais apprendre ici avec ce que j’ai commencé en Italie.

En bref, je suis sûre que ce séjour parisien sera une expérience très importante dans ma formation mathématique."

Giulia Saccà, janvier 2008

Qiaoling Wei

Etudiante venue de la Tsinghua University, à Pékin, Qiaoling Wei a effectué en 2008-2009 sa deuxième année de master à Paris grâce au soutien de la Fondation. Elle avait livré ses impressions sur cette expérience :


« Je suis maintenant en M2 de Mathématiques fondamentales à Paris 6, et je m’intéresse à la géométrie et aux systèmes dynamiques. Je voulais venir à Paris tout d’abord à cause de sa tradition prestigieuse en mathématiques, qui perdure jusqu’à aujourd’hui. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les mathématiques qui me sont familières, les aspects des systèmes dynamiques qui m’intéressent. De plus, il y a un centre de mathématiques franco-chinois à Tsinghua. J’ai suivi des cours de professeurs français pendant plusieurs semestres avant de venir ici. Cela a renforcé mon sentiment sur l’excellence mathématique parisienne, et par conséquent ma motivation à venir. Je le vis vraiment comme une grande chance.

Les cours ne sont pas faciles mais le plus important est qu’ils répondent à mes attentes et attisent grandement mon intérêt. J’apprécie beaucoup. J’ai visité quelques uns des lieux parisiens les plus célèbres mais je suis encore loin de « connaître Paris ». Je pense que ça ira mieux dans les jours à venir.

Je souhaiterais la faire à Paris si possible. »

Qiaoling Wei, décembre 2008

 

 

Alexandra

Alexandra est une étudiante portugaise en analyse numérique et équations aux dérivées partielles. Elle est lauréate de la première promotion de Paris Graduate School of Mathematical Sciences et est venue à Paris pour faire un Master 1 à l'université Pierre et Marie Curie.

 

« Je m’appelle Alexandra Santos, j’ai 21 ans, je viens du Portugal, de l’Université de Porto.

J’ai connu le programme PGSM par l’intermédiaire d’un ami de Porto. Il savait que je voulais partir étudier en dehors du Portugal et que j’étais à l’aise avec la langue française. Quand il m’a parlé de ce programme, il m’a semblé que c’était l’opportunité idéale pour ce que je voulais faire, d’autant plus que j’avais de bonnes références de la part de mes anciens professeurs d’université.


Grâce à ce programme, j’ai pu élargir mes horizons en maths, et aussi en tant que personne. Je me suis inscrite en Master 1 à l’Université Pierre et Marie Curie. J’y ai trouvé dès mon arrivée une ambiance propice à l’excellence. Les cours auxquels j’assiste sont vraiment complets et me donnent de bonnes bases pour ce que je veux faire l’année prochaine, poursuivre mes études en Analyse Numérique et Équations aux Dérivées Partielles. De plus, Paris est une ville merveilleuse, pleine de beaux endroits à visiter.

C’est aussi ici que j’ai connu Roxana, une autre boursière de ce programme. En discutant, nous nous sommes aperçues que nous avions des intérêts similaires. Pourquoi ne pas faire un projet ensemble? Grâce à la Fondation, nous avons la possibilité de travailler sur des sujets en dehors de nos cours.

C’est ainsi que nous avons décidé de travailler sur le thème Approches théoriques et numériques en épidémiologie. Comme nous suivons notre parcours dans des universités différentes, nous avons des points de vue différents, ce qui va enrichir notre travail ensemble. Roxana m’a parlé de son professeur de Calcul et Analyse Numérique, Gabriel Turinici, et l’a prié de coordonner notre projet. Je veux le remercier d’avoir accepté. Ce projet sera pour nous une excellente opportunité d’évoluer en tant que mathématiciennes. »

 Alexandra Santos, mars 2011

 

 
 

Roxana

"Je suis Roxana Dumitrescu et je fais partie de la première promotion du programme international PGSM, initié et soutenu financièrement par la Fondation Sciences Mathématiques de Paris. C'est grâce à ce programme que j'ai pu effectuer mes deux années de master à l'Université Paris-Dauphine.

Après ma première année de master en Mathématiques appliquées, j'ai pris la décision de m'orienter vers les applications des mathématiques à la finance. Désirant poursuivre par une carrière académique et tenant compte de l'excellent renom du master recherche MASEF ("Mathématiques appliquées à l'assurance, économie et finance"), je l'ai choisi comme spécialité pour la deuxième année. Le MASEF est co-habilité par l'Université Paris-Dauphine et l'Ecole Nationale de la Statistique et Administration Economique (ENSAE) ; grâce à cette co-habilitation, les étudiants bénéficient à la fois de cours très pointus en mathématiques (assurés par le corps d'enseignants de Dauphine) et de cours beaucoup plus appliqués, qui se déroulent à l'ENSAE. Le MASEF laisse de cette manière le choix aux étudiants, soit de continuer par une thèse de doctorat (académique ou CIFRE) , soit d'intégrer le monde industriel. J'y ai apprécié la très grande varieté des cours, leur excellente qualité et le haut degré d'exigence de mes enseignants, ce qui pour moi représente la garantie du succès. J'ai eu ainsi la confirmation de l'excellence des formations de Masters proposés par les universités partenaires de la Fondation  Sciences  Mathématiques de Paris.

Actuellement, je suis en première année de thèse académique en mathématiques financières au CEREMADE (Université Paris-Dauphine), sous la direction de Bruno Bouchard (le responsable de la specialité MASEF) et Romuald Elie (enseignant MASEF). Je travaille plus particulièrement sur les problèmes de gestion des risques et couverture sous contraintes de portefeuille. Je suis financée grâce au programme de Recherche Doctoral en Mathématiques de l'Ile-de-France, porté par la FSMP, la Fondation de Mathématiques Jacques Hadamard et le LabEx Bezout. Le laboratoire auquel je suis ratachée, le CEREMADE, fait également partie du perimètre des laboratoires de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris.
Je pense que c'est le point fort de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris : une vision à long terme du suivi de ses étudiants. Elle ne se limite pas à nous fournir un soutien financier, mais nous guide aussi dans la construction de solides carrières. "

Roxana Dumitrescu (lauréate PGSM International 2010), novembre 2012

 

Khalil

Etudiant venu de la faculté des sciences de Tunis, Khalil Chouk a suivi, grâce à la Fondation, un master en Mathématiques Fondamentales à l ’Université Paris Diderot, de 2008 à 2010. Il avait livré ses impressions sur la ville:

“Beaucoup de théories mathématiques ont été développées ici. Paris a une histoire mathématique prestigieuse et garde un avantage sur d’autres villes du monde. ” Pour ce qui est des cours : “Les professeurs vont assez vite”, reconnaît l’étudiant dont les résultats aux premiers examens varient cependant entre 19 et 20. Celui qui qualifie les chargés de TD de “phénoménaux” ajoute : “L’environnement ici est très motivant. Il y a une véritable émulation entre les étudiants qui veulent réussir.”

Wen Deng

Etudiante chinoise venue à Paris avec le soutien de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris, Wen Deng a effectué à partir de 2008 un master à l’Université Pierre et Marie Curie, avec pour spécialité les Mathématiques Fondamentales.


« Paris a une longue et glorieuse histoire en mathématiques. C’est un endroit où j’avais très envie de venir depuis longtemps. Ces premières semaines à Paris ont été très intéressantes. La vie est pleine de challenges ici, et assez différente de la vie en Chine. J’aime la ville et je suis ravie chaque jour. Les cours que je suis sont tous intéressants. Les professeurs sont passionnants et j’apprends beaucoup. Et j’aime tout spécialement la bibliothèque, qui m’est d’une grande utilité. Je pense déjà faire une thèse à Paris après mon master. Je pense que ce séjour me sera très bénéfique dans cette optique. »

Wen Deng, décembre 2008

Lise Gourdon

"Je m’appelle Lise Gourdon. Je suis actuellement en deuxième année de Master Mathématiques Fondamentales Protection de l’Information, spécialité mathématiques fondamentales, à l’université Paris 13.

Depuis toute petite je suis passionnée par les mathématiques. Plus les années passent et plus mes goûts se confirment pour un domaine : la topologie algébrique. Enfant, je voulais être « maîtresse », alors c’est assez naturellement que j’ai commencé à donner des cours particuliers de maths et de physique-chimie après l’obtention de mon baccalauréat. Plus tard, j’aimerais être enseignant chercheur, car j’aime beaucoup échanger avec des élèves, mais je veux également faire avancer la recherche mathématique, et continuer à réfléchir à des problèmes stimulants.

Le master représente beaucoup de travail personnel, un travail de compréhension sur le fond. Parfois, je peux passer des heures sur une démonstration, mais c’est essentiel.

A la fin de ma licence, mon directeur m’a expliqué que mes résultats me permettaient de candidater à une bourse prestigieuse pour mes deux années de master : PGSM, mais lui comme moi n’étions pas convaincus de mes chances, en partie à cause de mon parcours en classe préparatoire, ce qui expliqua notre agréable surprise à la publication des résultats. J’ai été très flattée d’être la première étudiante de Paris 13 à recevoir cet honneur, et bien décidée à ne pas décevoir mon université.

Le programme PGSM m’a permis de rencontrer d’autres étudiants passionnés de mathématiques comme moi, d’échanger sur des sujets communs. Je me sens moins isolée. La rencontre annuelle avec les lauréats étrangers est également très enrichissante. Nous nous retrouvons fréquemment à des conférences mathématiques le week-end.

PGSM nous donne également accès à des conférences très intéressantes, mais aussi très diversifiées qui m’ont permis de réaliser que les mathématiques interviennent dans des domaines que l’on ne soupçonne généralement pas. Elles m’ont été utiles pour répondre aux questions de mon entourage du type : «  Qu’est ce qu’on peux bien encore chercher en maths aujourd’hui ? » ou encore « Les maths ca sert à quoi ? », essayer de faire comprendre mon intérêt pour les mathématiques et montrer que les mathématiques ne sont pas inutiles.

 La fondation m’a attribué un tuteur avec qui le courant est tout de suite passé. Il est en doctorat, et m’a bien rassurée sur ce milieu qui me « terrifiait » un peu. Il m’a conseillé d’aller à un maximum de conférences, pour ma culture générale. J'ai suivi son conseil et maintenant je vois également mieux les liens entre les différents domaines mathématiques, et je discerne plus nettement ce qui me plait.

Nous avons beaucoup parlé de mon avenir, et il lui semble logique, en vue de mes résultats et de mes goûts, que je poursuive en faisant une thèse en topologie algébrique."

Lise Gourdon (lauréate PGSM France 2011), octobre 2012

Médéric Motte

"Je m'appelle Médéric Motte, je suis actuellement en M2 "Probabilités et modèles aléatoires" à Paris VI, et en troisième année à l'ENS Ulm. Je souhaite devenir enseignant-chercheur sur le thème des différentes interactions entre les probabilités et la création artistique, via le doctorat Sciences, Arts, Création, Recherche (SACRe).
J'ai toujours préféré les mathématiques aux autres matières à l'école, mais mon intérêt pour cette science s'est surtout développé à l'université et à l'ENS. Le master que je suis m'a conforté dans le souhait de faire des probabilités plus tard. J'ai trouvé les professeurs très pédagogues, et j'ai pu valider mes matières sans difficulté grâce à un travail régulier.
Je remercie PGSM de m'avoir offert cette bourse et permis de rencontrer des étudiants et des chercheurs de tous horizons. Ayant été admis à l'ENS sur dossier, je n'ai pas le salaire des normaliens, et j'aurais eu des difficultés à garder mon logement étudiant sans cette bourse."

Médéric Motte (lauréat PGSM 2011), octobre 2012

Gauthier Dietrich

"Je m'appelle Gautier Dietrich, et je prépare actuellement l'agrégation externe de mathématiques à l'Université Montpellier 2.

Je suis arrivé à Montpellier il y a quelques mois, dans le cadre du stage concluant le M2 de mathématiques fondamentales de l'Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6), que j'ai suivi au titre de ma quatrième année à l’École polytechnique. J'ai effectué ce stage à l'Institut de Mathématiques et de Modélisation de Montpellier (I3M) auprès du professeur Marc Herzlich, en géométrie différentielle, sur le thème des invariants géométriques de type masse. Je me suis plus précisément intéressé aux propriétés des masses de Gauss-Bonnet-Chern. Intéressé depuis le début de mes études par les liens entre mathématiques et physique fondamentale, j'ai découvert ce thème de recherche au cours de mon stage de M1 sous la tutelle du professeur Fernando Codá Marques. Mon professeur de relativité générale à l'X, Jean-Pierre Bourguignon, m'a ensuite orienté vers Marc Herzlich, qui a accepté d'encadrer mon stage de M2.
Un peu avant le début du stage, Marc m'a indiqué l'existence du programme de financement de la FSMP pour des stages de M2 hors Île-de-France. Ayant à supporter financièrement un déménagement et la gestion de front de mon stage à Montpellier et de la dernière période de cours à Paris 6, cette bourse, à ma connaissance unique en son genre, m'a été d'une grande aide.
J'ai été très chaleureusement accueilli à l'I3M, par Marc Herzlich d'une part, par l'équipe des doctorants d'autre part. J'ai immédiatement bénéficié d'un bureau au sein du laboratoire, ce qui aurait sans doute été plus compliqué à Paris. En un mot, j'ai trouvé à l'I3M un cadre de travail enthousiasmant, parmi une équipe motivée ; et aussi et surtout un contact permanent avec mon tuteur de stage, ce qui a grandement facilité le traitement des difficultés mathématiques auxquelles je n'ai pas manqué d'être confronté.
Au terme de ce stage, j'ai décidé de poursuivre mes études à Montpellier, où j'ai trouvé une qualité de vie et un dynamisme étudiant exceptionnels.
Si l'aide de la FSMP n'a pas été un facteur déclencheur dans le choix de mon lieu de stage, elle a conforté ma prise de conscience de l'opportunité qui m'est offerte d'intégrer un nouvel environnement scientifique, et, plus généralement, une nouvelle région. Au terme de ma formation actuelle, je pense d'ailleurs effectuer une thèse en géométrie différentielle à l'I3M."

 

Gautier Dietrich (bénéficiaire en 2013 d'un financement FSMP pour un stage de M2 hors Île-de-France), septembre 2013

Programme PIMA

Le programme PIMA a été suivi par 11 étudiants de l'UPMC en 2010-2011. Damien Carver et Clara Muller, en licence d’informatique et de mathématiques appliquées à l’Université Pierre et Marie Curie, en faisaient partie. Le programme était destiné à leur faire acquérir une compétence dans ces deux disciplines.

Damien et Clara se sont envolés en Juillet 2011 pour une formation d'un mois à l’université de Brown, l’une des plus prestigieuses facultés des Etats-Unis. La Fondation a contribué à financer leur séjour. Ils se confiaient à la FSMP juste avant leur départ :


Clara : « Ce séjour à l’université de Brown viendra compléter notre formation en mathématiques et informatique. Je suis ravie de pouvoir effectuer un tel voyage. A notre époque, une expérience à l’étranger est préférable. Ce sera également l'occasion de pratiquer l’anglais, de découvrir la culture américaine, et de visiter les villes les plus proches de Brown : Boston, New York, par exemple. »


Damien : « J’ai hâte de découvrir les Etats-Unis et de suivre les cours à Brown. Originaire de Maurice, je suis venu en France pour bénéficier d’un enseignement de qualité à un coût abordable. Mes parents n’auraient jamais pu m’offrir des études aux U.S.A.. Ce mois à Brown nous permet de valider une U.E. supplémentaire. Ce sera un plus dans mon cursus.»